Ounsi El Hage (1937 – 2014)

Soirée poétique en présentiel
en arabe, en français et en musique.
أمسية شعرية بالحضور
.باللغات العربية والفرنسية والموسيقى

Lundi 20 février 2023 à 19:00
الإثنين 20 شباط الساعة السبعة
Amphithéâtre Leila Turqui – Bibliothèque Orientale
مسرح ليلى تركي – المكتبة الشرقية
Rue de l’Université Saint-Joseph, Beyrouth
شارع القديس يوسف – بيروت

“Dites que c’est mon heure…قولوا هذا موعدي”

Ounsi El Hage est né et décédé au Liban (1937-2014). 
Fils du journaliste et traducteur Louis El Hage et de Marie Akl, il accomplit ses études à Beyrouth, au Lycée français, puis au Collège de la Sagesse. Il publie ses premiers poèmes dans la revue Al-Adib (L’homme de lettres), en 1954, alors qu’il est étudiant. 
Il épouse Layla Daou en 1957 et ont deux enfants, Nada et Louis. 

Ounsi El Hage fait son apprentissage dans le journalisme en 1956, au sein du quotidien Al Hayat. L’année suivante, il rejoint le journal An Nahar, où il devient responsable des pages non politiques, avant de transformer la rubrique culturelle en page culturelle quotidienne. En 1964, il fonde Al Mulhaq, le supplément culturel hebdomadaire du journal An Nahar, qu’il dirigera jusqu’en 1974 et y tiendra la rubrique Kalimat, Kalimat, Kalimat (Des Mots, Des Mots, Des Mots), dans laquelle il dévoile la face cachée de la société arabe dans un langage limpide et sans complaisance.

Parallèlement à son travail permanent de rédacteur en chef au journal An Nahar, de 1992 jusqu’en 2003, le poète a été rédacteur de plusieurs revues, dont Al Hasnaa en 1966 et le Nahar arabe et international, entre 1977 et 1989. 
Entre 2003 et 2013 il publie ses écrits hebdomadaires Khawatem (Anneaux) dans le journal Al-Akhbar.
Il traduit en arabe plusieurs pièces de théâtre de Shakespeare, Ionesco, Dürrenmatt, Arrabal, Camus et Brecht. Ces pièces ont été jouées dans les années soixante au sein des troupes du théâtre moderne, Nidal Al Achkar, Roger Assaf, Chakib Khoury et Berj Fazlian. 
En 1957, il contribue à la fondation et rédaction de la revue poétique Shi’r (Poésie) de son fondateur le poète Youssef Al Khal et, d’où il lance en 1960, son premier livre de poèmes en prose, Lan.

Après Lan (1960), suivront, en poésie : La Tête coupée (1963), Le passé des jours à venir (1965), Qu’as-tu fait de l’or, Qu’as-tu fait de la rose (1970), La Messagère aux cheveux longs jusqu’aux sources (1975) et Le Banquet (1994). Ounsi El Hage est également auteur d’un important volume d’essais en trois volumes :  Des Mots, Des Mots, Des Mots (1987-1988) et d’un livre de réflexions philosophiques et d’aphorismes en deux volumes : Khawatem 1991-1997. 
Ses poèmes sont traduits en français, en anglais, en allemand, en italien, en espagnol, en portugais, en arménien et en finnois. 
Une Anthologie française des poèmes choisis et traduits d’Ounsi El Hage, est réalisée et présentée par le poète et critique Abdul Kader El Janabi, sous le titre Éternité volante aux éditions Sindbad-Actes Sud en 1997. Elle est suivie par la traduction française de son livre poème La Messagère aux cheveux longs jusqu’aux sources et autres poèmes publiés par la même maison d’édition en 2015.
Un CD de poésie intitulé Il lit et écrit est produit par Mozart Chahine en 2015. Les poèmes d’Ounsi El Hage sont déclamés par lui et par d’éminents acteurs et actrice libanais tels que Antoine Kerbaj, Rifaat Torbey, Joseph Bou Nassar et Julia Kassar.  

Des écrits posthumes d’Ounsi El Hage sont réunis par sa fille Nada, également poète. Ils sont publiés sous le titre Kana Haza Sahwan (C’était par omission) grâce à la Fondation Ounsi El Hage, aux éditions Hachette Antoine à Beyrouth en 2016.
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