2019, 80’, Françoise Levie, French.
Saturday 5 December at 4.15 pm.
Théâtre Monnot – Ashrafieh.
Zenon is the hero of Marguerite Yourcenar’s 1968 novel, L’œuvre au Noir (Translated into English by Grace Frick as The Abyss). Twenty years later in an adaptation for cinema by the Belgian cinema father, André Delvaux, it became the basis for a Gian Maria Volonté film.
Why create a documentary film about it today? Yourcenar’s Zenon is a product of the Renaissance. He is a philosopher, physician, alchemist, inventor. In embracing the fundamental problems of the XVI the century, notably the thirst for power and wealth, social unrest and religious obscurantism, he raises such questions for our own era. Françoise Levie embraces this fictional character as a way of facing our uncertain times, freeing us from dogma and restoring our free will.
This documentary film employs several levels of narration. At one level is the comedian, Johan Leysen, who wants to produce a play about the principal character of L’œuvre au Noir. The inspiration for this is the sizable correspondence exchanged between Marguerite Yourcenar and the Belgian director, André Delvaux who had adapted the last part of L’œuvre au Noir for a film starring the Italian actor Gianmaria Volonté. At another level is Marie Christine Barrault, French actress, who, reading extracts from L’œuvre au Noir in Yourcenars’ House, Petite Plaisance, in Maine, in effect acts as a guide for Johan Leysen in his research.
مهرجان بيروت للأفلام الفنية الوثائقية
Zénon, c’est le héros de l’Oeuvre au noir, roman de Marguerite Yourcenar, paru en 1968, et qui sera incarné au cinéma par Gianmaria Volonté, dans l’adaptation cinématographique d’André Delvaux, vingt ans plus tard.
Pourquoi en faire un documentaire aujourd’hui ? Parce que la figure de Zénon, ce philosophe, médecin, alchimiste, inventeur, issu de la Renaissance et inventé par Yourcenar, continue de questionner notre époque en épousant les problématiques du XVIe siècle, notamment la soif de pouvoir et des richesses, la corruption, le malaise social et l’obscurantisme religieux. La réalisatrice s’empare de cette figure fictive pour la confronter à nos temps incertains, nous émanciper des dogmes et nous rendre notre libre arbitre.
Ce film documentaire est constitué de plusieurs niveaux de récit. D’une part, nous suivons le comédien, Johan Leysen, qui veut monter une pièce de théâtre autour du personnage principal de l’Oeuvre au Noir. Il s’inspire de la formidable correspondance échangée entre Marguerite Yourcenar et le réalisateur belge André Delvaux qui a adapté la dernière partie de l’Oeuvre au Noir’ au cinéma, avec l’acteur italien Gianmaria Volonté. Et puis, il y a Marie Christine Barrault qui, dans la maison de Petite Plaisance, lit des extraits de l’Oeuvre au Noir, et ainsi guide le comédien Johan Leysen dans sa recherche.