Le Caravage

1 soirée, 3 rendez-vous

Dimanche 28 Mars 2021
18:00 projection en ligne du film
Le Caravage, 2020, 23′, Vincent Cartuyvels,
18:30 projection en ligne du film
Moi, Caravage, 2017, 70′, Cesare Capitani,
20:00 discussion Zoom sur la
Sublimation de la violence chez Le Caravage
avec Vincent Cartuyvels et Cesare Capitani.
Modératrice Joumana Rizk.
Online event

Les 2 films

LE CARAVAGE
est une présentation filmée de l’oeuvre, de la vie et des combats du Caravage par Vincent Cartuyvels, historien de l’art
(2020, 23 minutes, en français).


Cette présentation est une production JAP, association à but non lucratif, établie au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles depuis plus de 60 ans dont la vocation est la sensibilisation à l’histoire de l’art autant qu’à la diversité de l’art contemporain.


Captation de la pièce théâtrale
MOI, CARAVAGE
de et avec Cesare Capitani, 2017, 70 minutes.
D’après le roman de Dominique Fernandez
La Course à l’abîme (Grasset).
Ce fascinant portrait de Michelangelo Merisi, dit “Caravage”, dont l’oeuvre imprégnée d’un réalisme brutal et d’un érotisme troublant a bouleversé à jamais la peinture, est aussi une suite de confessions palpitantes de l’artiste maudit, ponctuée, comme dans un rêve éveillé par des chants à cappella (Monteverdi, Caccini et Grancini) interprétés par Laetitia Favart.
Cesare Capitani réussit le tour de force d’incarner sur scène l’artiste dévoré de passions, violent, insoumis, possédé par l’ivresse du sacrifice et de la mort, tout en interprétant certains de ses chefs d’oeuvres.

Coproduction de la captation : Les Films d’un jour.
Moi, Caravage, teaser 👆

18 juillet 1610
Mort de Michelangelo Merisi, dit Caravage
18 juillet 2010
Création du spectacle Moi, Caravage au Festival d’Avignon à l’occasion du 400ème anniversaire de la mort de Caravage
De 2010 à 2014
Tournées et reprise de Moi, Caravage dans trois théâtres parisiens : Lucernaire, Gaîté Montparnasse, Mathurins
11 janvier 2017
Recréation de Moi, Caravage au Lucernaire
Au total, depuis sa création en 2010, 430 représentations – en français comme en italien – d’un spectacle au parcours exceptionnel.

Caravage se confesse et revit sous les yeux du spectateur toute son existence : l’enfance dans le petit bourg lombard, l’approche de la peinture, les premiers ennuis avec la justice, la fuite à Rome… Là, le jeune Michelangelo, avec quelques tableaux d’une puissance et d’un érotisme jamais vus, révolutionne la peinture et connaît la gloire : les princes le courtisent, les cardinaux le protègent… Mais voilà : il est de caractère violent et asocial. C’est un rebelle : il refuse tout compromis, toute facilité que lui assurerait son talent. Son mode de vie est une provocation constante, ses oeuvres un affront perpétuel à la morale : il aime les femmes et les hommes, il prend comme modèles des prostituées et des voyous, il est toujours prêt à sortir son épée… Les procès à son encontre se multiplient, ainsi que ses séjours en prison. Il tue un homme et il est condamné à mort. Il s’enfuit et erre entre Naples, Malte, la Sicile… Il meurt mystérieusement sur une plage au nord de Rome : il n’a pas encore quarante ans.

« Je dois peindre La Vocation de saint Matthieu. Dans cette toile, mon personnage principal sera la lumière. Elle tombe du côté droit, oblique, sur une partie des personnages, en repoussant les autres dans l’ombre. Pour obtenir cet effet, je dois changer complètement l’éclairage de mon atelier. Il faut boucher la fenêtre avec un drap noir! Au plafond, je fixe une tringle qui court sur toute la longueur de la pièce, et sur cette tringle je fais glisser une lanterne. Voilà, c’est cette lame de lumière que je veux ! »

« Je dois peindre Judith et Holopherne. Pour Judith, je prends come modèle une de mes amies prostituées, pour Holopherne, le forgeron du voisinage. Je ne veux pas faire comme les autres peintres: représenter la scène une fois l’acte acompli. Moi, je veux saisir l’instant précis où Judith décapite l’homme… Elle le tient par les cheveux et lui enfonce le poignard dans le cou. Lui, il a les yeux révulsés, un cri d’épouvante lui tord la bouche et le sang jaillit de sa gorge tranchée. Extraordinaire ! »

Cesare Capitani – Extrait de Moi, Caravage
Le texte du spectacle est publié en version numérique >>>

Un portrait sans compromis, en clair-obscur. LE FIGARO

Un régal intelligent qui fait renaître le génie et sa vie sulfureuse… TELERAMA

Un spectacle d’une beauté suffocante. LE NOUVEL OBS

Eblouissant. LE MASQUE ET LA PLUME

Il est Caravage et prend à bras le corps le destin du peintre pour le conduire, dans la fièvre et l’impatience, jusqu’au désastre final. Dominique Fernandez

Un spectacle de toute beauté, aussi sensuel que révolté. On jurerait que l’un des tableaux du maître vient de prendre vie sous nos yeux. A voir absolument. PARISCOPE

La discussion sur Zoom



Cesare Capitani, auteur et comédien est diplômé de l’École de Théâtre « Paolo Grassi » de Milan (anciennement École du Piccolo Teatro) il se produit sous la direction de Giorgio Strehler, René Loyon, Carlotta Clerici, Michel Vershaeve, Isabelle Pousseur, Walter Manfré… Il met en scène La Traversée de la nuit de Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Pinocchio de Collodi. Il est l’auteur de Rhapsodie, pièce de théâtre, ainsi que d’une adaptation théâtrale du roman d’Umberto Eco, Le Nom de la rose, et d’une série de nouvelles primées en Italie. Il est
l’auteur et l’interprète de L’Autre Galilée présenté au Théâtre Lucernaire en 2015/2016.
Cesare Capitani s’est inspiré de La Course à l’abîme de Dominique Fernandez (Grasset) pour ce fascinant portrait de
Michelangelo Merisi dit Caravage.



Joumana Rizk-Yarak est une professionnelle dans le domaine de la communication. Elle est la fondatrice et la directrice de l’Agence MIRROS Communication (depuis 2008) spécialisée dans la conception et l’exécution de stratégies de communication pour les secteurs public et privé.
Ses projets sont dans les domaines de l’art et de la culture (impliquant des Festivals, des Foires, des Instituts Culturels, et un contact direct avec des artistes, des galeries et des commissaires d’exposition) ainsi que dans les domaines du social et du développement (ministères, ONG et institutions semi-privées). Elle a conçu, accompagné et exécuté des projets pour le Liban, le Moyen-Orient et l’Europe.
Elle détient une Maîtrise en Sciences Politiques avec une spécialisation en communication de l’HEPS de Paris et un Mastère en Marketing/Communication de l’Ecole Supérieure des Affaires-ESA de Beyrouth.



Vincent Cartuyvels est historien de l’art, enseignant et conférencier. Il a été professeur dans le secondaire, à l’ENSAV La Cambre, à l’institut d’architecture Victor Horta, en école normale et régendat. Co-fondateur de l’agrégation et professeur de propédeutique à La Cambre, et directeur honoraire de l’école supérieure des arts ESA LE 75 (Bruxelles). Président de la CCAP (commission consultative des arts plastiques de la FWB) de 2003 à 2009. Il est membre actif de Culture & Démocratie, dans la cellule « culture et enseignement ».
A ce titre, il donne des formations à la pédagogie de l’image (arts et médias) destinées à des adultes professeurs et médiateurs dans le cadre de d’institutions scolaires et culturelle

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