Venice. Infinitely Avant-Garde

Documentary directed by / Documentaire réalisé par
Michele Mally
2022, 90′ min.
O.V. English subtitles / V.O. st Anglais.

Monday 26 June 2023 / Lundi 26 juin 2023
20:00 Beirut time / 19:00 CET
Online screening (Zoom Platform)
Online event

Film

ENG. The Canal Grande, the Museo Correr, Canaletto’s landscapes, works by Francesco Guardi, Pietro Longhi, Giambattista and Giandomenico Tiepolo, Vittore Carpaccio, and of course those by Bellini at the Gallerie dell’Accademia, and Tiziano, Tintoretto, and Veronese. And again  Ca’ Rezzonico | Museo del Settecento Veneziano (the museum dedicated to 18th Century Venice), the Grand Tour, Canova’s sculptures, the classic pictures by photographer Carlo Naya that took Europe by storm, old trades and professions seen in photographs by Enrico Fantuzzi, the Palazzo Pesaro degli Orfei, Emilio Vedova and his battle to save the Magazzini del Sale (salt warehouses), Carmelo Bene reading the Futurist Manifesto “Contro Venezia passatista” (Against an Antiquated Venice), transgressive behaviour at the Carnival, the age-old furnaces that have now become Adriano Berengo’s experimental laboratories, the arrival of the Togni Circus and its elephants over the city’s historical bridges, plays by Goldoni, amazing Art Nouveau style villas, elegance and style at the Lido, Venetian style parties at the house of American composer Cole Porter and his wife Linda, the jazz era, high society events held by American journalist Elsa Maxwell, Banksy’s mysterious art works, John Ruskin’s diaries filled with appointments, the contemplative, colourful vibrations of water expressed by Turner, the tombs of Sergej Djagilev and Igor Stravinskij, the attraction  of the Giudecca, the Caffè Florian and the birth of the Biennale exhibition, the Venice Film Festival and the first nude in the history of the cinema, Wagner’s sleepless nights in Venice, the artists Giulia Lama and Rosalba Carriera, and the first woman to receive a university degree Lucrezia Cornaro Piscopia, the strong-mindedness of the ladies of court, Murano glass and Giuseppe Lorenzo Briati’s masterpieces, Casanova’s escapes, the MOSE and environmental emergency, Hugo Pratt’s love for the city, Napoleonic plundering, the Empress Sissi’s stays in the city, inlay work by Andrea Brustolon whom Balzac used to call the “Michelangelo of wood”, Mariano Fortuny and his wife Henriette’s fabric and clothes, the Marchesa Casati Stampa, the fabulous, unpredictable, eccentric Peggy Guggenheim, the splendour of the Fenice Opera House, one of the world’s  most beautiful temples of music.

1600 years after its legendary founding, Venice continues to be unique: for its urban environment, made of stone, earth and water, and because of its legendary history. But, above all, Venice is unique for its identity as a contradictory city combining contrasting DNA blueprints in an amazing paradox: the attraction of decadence and the excitement of being on the cutting edge.

FR. Le Grand Canal, le Musée Correr, les œuvres de Canaletto, Francesco Guardi, Pietro Longhi, Giambattista et Giandomenico Tiepolo, Vittore Carpaccio, et bien sûr celles de Bellini à la Gallerie dell’Accademia, et Tiziano, Tintoretto et Veronese. Ainsi que la Ca’ Rezzonico | Museo del Settecento Veneziano (le musée dédié à la Venise du XVIIIe siècle), le Grand Tour, les sculptures de Canova, les images classiques du photographe Carlo Naya qui ont pris d’assaut l’Europe, les anciens métiers et professions vus dans les photographies d’Enrico Fantuzzi, le Palazzo Pesaro degli Orfei , Emilio Vedova et sa bataille pour sauver les Magazzini del Sale (entrepôts de sel), Carmelo Bene lisant le Manifeste futuriste « Contro Venezia passatista » (Contre une Venise antique), les comportements transgressifs au Carnaval, les fours séculaires devenus Les laboratoires expérimentaux d’Adriano Berengo, l’arrivée du cirque Togni et de ses éléphants sur les ponts historiques de la ville, les pièces de Goldoni, les étonnantes villas de style Art nouveau, l’élégance et le style au Lido, les soirées à la vénitienne chez le compositeur américain Cole Porter et sa femme Linda, l’ère du jazz, les événements mondains de la journaliste américaine Elsa Maxwell, les oeuvres mystérieuses de Banksy, les agendas remplis de John Ruskin, les vibrations contemplatives et colorées de l’eau exprimées par Turner, les tombes de Sergej Djagilev et Igor Stravinskij, les attractions de la Giudecca, le Caffè Florian et la naissance de la Biennale, la Mostra de Venise et le premier nu de l’histoire du cinéma, les nuits blanches de Wagner, les artistes Giulia Lama et Rosalba Carriera, la première femme à recevoir un diplôme universitaire Lucrezia Cornaro Piscopia, la force d’esprit des dames de la cour, le verre de Murano et les chefs-d’œuvre de Giuseppe Lorenzo Briati, les évasions de Casanova, le MOSE et l’urgence environnementale, l’amour d’Hugo Pratt pour la ville, les pillages napoléoniens, les séjours de l’impératrice Sissi dans la ville, les marqueteries d’Andrea Brustolon que Balzac appelait le « Michel-Ange du bois », les tissus et les vêtements de Mariano Fortuny et de sa femme Henriette, la marquise Casati Stampa, la fabuleuse, imprévisible et excentrique Peggy Guggenheim, la splendeur de l’Opéra Fenice House, l’un des plus beaux temples de la musique au monde.

1600 ans après sa fondation légendaire, Venise reste unique : pour son environnement urbain, fait de pierre, de terre et d’eau, et pour son histoire légendaire. Mais, surtout, Venise est unique pour son identité de ville contradictoire combinant des schémas d’ADN contrastés dans un paradoxe étonnant : l’attrait de la décadence et l’excitation d’être à la pointe.

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Istituto Italiano di Cultura Beirut